Jacqueline Traffey (1940-2019)

Jacqueline Traffey

Issue d’une famille profondément gessienne, Jacqueline Terrier était née en 1940 à Toulon, son papa s’étant engagé dans la Marine, mais ses grands-parents tenaient de toute éternité le Café du Soleil à Pregnin.

De retour au pays, Jacqueline avait d’abord fréquenté à Ferney l’école Saint-Vincent, avant de suivre une formation de coiffeuse à Genève.

Jacqueline rencontre André Traffey, de cinq ans son aîné, à la fin des années cinquante. Ils se marient en 1960. Pour l’anecdote, André vivait alors avec frère et sœur chez ses parents, Maurice et Mini Traffey, tenanciers d’un autre Café du Soleil, celui de Ferney… Deux ans plus tard naissait Didier, leur unique enfant, bien connu des Ferneysiens, lui aussi.

C’est à cette époque que Jacqueline Traffey fut engagée à Genève, à l’UIT (Union Internationale des Télécommunications). Elle y est restée jusqu’à la retraite, au milieu des années 2000. En 2010, André et Jacqueline avaient célébré leurs noces d’or.

Malgré la santé fragile de ses années de première enfance, Jacqueline avait fait front, écartant la maladie jusqu’à ces derniers mois.

A André et Didier Traffey nous voulons dire ici toute notre émotion et toute notre amitié, sans oublier bien sûr Michel, le frère d’André, sa sœur Simone et toute leur famille.

Les funérailles de Jacqueline Traffey se dérouleront ce mercredi 24 avril à 10h30 en l’église d’Ornex.

Artisans ferneysiens d’autrefois


Construction du premier bâtiment HLM, rue de Versoix (1955) : André Traffey, Lucien Vannier, Jean Raphoz, Charles Gaillard, Marcel Deborne, Serge Deborne.

Le village était petit mais on avait tous les artisans sous la main même si, chez soi, chacun était un peu bricoleur, maçon, électricien, peintre, jardinier ou mécanicien.

Plusieurs personnages ferneysiens ont marqué la mémoire locale, par leur caractère ou leur spécialité. Les plus anciens se rappellent Honoré Chiara, scieur ambulant avec sa légendaire troïka ; Temporel, son cheval, son tombereau et son corbillard ; le père Rochat, rebouteux ; Victor et Romolo Barge, cordonniers ; Augusta, sa charrette et ses bouteilles de gaz, Lyonnet ferrant les chevaux devant son atelier ; Longet proclamant bonnes et mauvaises nouvelles à coups de clairon; Fontaine livrant le charbon de chez Raphoz.

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Garagistes ferneysiens d’autrefois


Albert Duty dit Rapido au volant de sa Peugeot 402 Darl’Mat, avec laquelle il participa au Rallye Lyon-Charbonnières en 1952.

Inventé dans les années 1850, le moteur à explosion a révolutionné le siècle suivant.  Présentée en 1921 au Salon de Paris, la Citroën 5 CV « Trèfle » fut en quelque sorte la mini des années folles. Vinrent ensuite la volumineuse Citroën C6 en 1928 puis l’agile Traction en 1934. Après la guerre apparurent la 4CV Renault en 1947 et la légendaire 2CV l’année suivante.

Comme tous les villages de France, Ferney a évolué au rythme des améliorations techniques et des demandes de la clientèle. Il fallait parfois attendre deux ans pour obtenir un véhicule neuf. Du coup, l’entretien et la réparation des véhicules plus anciens devint une des activités principales de nouveaux garagistes.

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Le livre 2019 est sorti de presse

« Commerçants et artisans d’antan », le livre 2019 vient de sortir de presse. Reflet et complément de notre exposition, il sera présenté et mis en vente
(30€) dès demain, jeudi 4 avril à 18h, lors du vernissage à la Mairie de Ferney-Voltaire, puis tous les après-midis jusqu’au 9 mai (du lundi au vendredi) à l’occasion des permanences tenues dans cette même Salle des Colonnes.

NB: Le livre sera également disponible dans les librairies ferneysiennes ainsi qu’à la Maison du Pays de Voltaire et à l’Office du Tourisme du Pays de Gex.

Poteries ferneysiennes


La poterie Knecht produisait essentiellement de la vaisselle utilitaire ainsi que des pots consacrés aux fêtes villageoises.

Hormis l’agriculture, la poterie fut longtemps à Ferney une des rares activités. Avant l’arrivée de Voltaire, il existait déjà une tuilerie et une faïencerie, mais c’est surtout au XIXet dans la première moitié du XXsiècles que la poterie tint le haut du pavé, essentiellement à des fins utilitaires mais aussi artistiques.

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Ferney: De pied en cap


Le calendrier 1951 de Madame Thouvenel, femme élégante et parfumée qui tenait commerce à l’enseigne des Fleurs de France.

Au centre de Ferney, les Parfums de France étaient en quelque sorte une oasis de douceur dans un monde de brutes. Les dames riches venaient acheter de grandes bouteilles de parfums de marque tandis que les Ferneysiennes trouvaient de l’eau de Cologne pour se frictionner et emportaient par la même occasion un calendrier parfumé et quelques échantillons de Joli Soir de Cheramy. Pour beaucoup, Jeanne Thouvenel fut longtemps la plus belle fleur de Ferney.

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Ferney: Presse et journaux d’autrefois


Le Pays gessien du vendredi 19 mars 1971 publie les résultats du premier tour des élections municipales. La liste de Pascal Meylan arrive en tête.

La Mobilisation de 1914, l’Armistice de 1919, la Grande Dépression de 1929, la montée du nazisme, la déclaration de guerre en 1939, la censure sous l’Occupation, la victoire de 1945, les guerres d’Indochine et d’Algérie… c’est par les journaux que les Français suivirent l’actualité d’un pays et de ses épreuves. La radio ne devint vraiment un moyen d’information qu’en Mai 1968… et les réseaux sociaux qu’au début du XXIe siècle.

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Ferney: Boulangeries et épiceries d’autrefois


La « Tonton » tenait épicerie dans la Grand’rue, à hauteur de la statue Voltaire. Transformé, son magasin abrite aujourd’hui la Caisse d’Epargne.

De toute éternité, il y eut deux boulangeries au centre de Ferney, chacune avec ses propres habitués. Ici comme là, les propriétaires se sont succédé mais, pour les « vieux » Ferneysiens, il y eut surtout Brun et Dubouchet.

Madeleine Eisen-Mivelle, la « Tonton », faisait exclusivement épicerie : conserves, boissons, huile et vinaigre, biscuits, bonbons à la pièce et cornets-surprises.

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Ferney: Boucheries et charcuteries d’autrefois


Dernière photo de famille. Imposant, le bœuf sera bientôt poussé dans l’étroit couloir de la boucherie où l’attend Marius Roch.

En 1770 déjà, Voltaire lui-même vantait les mérites du premier boucher de Ferney, en se demandant « pourquoi toutes les marchandises sont meilleur marché à Genève qu’à Gex »…

Plus que tout autre commerce, la boucherie puis les boucheries se devaient d’être au milieu du village. On ne mangeait jamais de viande le vendredi et pas forcément les autres jours non plus mais, à notre connaissance, le mot « végétarien » n’avait pas cours dans nos contrées.

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Ferney: Hôtels et restaurants d’hier et d’aujourd’hui


Au Pirate, Monique et Alain Béchis avec leurs deux fidèles maîtres d’hôtel, Claude Rocchia et Gérard Massal.

Les Ferneysiens ne dormaient évidemment jamais à l’hôtel et mangeaient rarement au restaurant. Pourtant, ceux-ci ont marqué l’histoire locale.

Dominant le village, l’Hôtel Bellevue accueillait visiteurs de marque, représentants de commerce, et fonctionnaires internationaux. Dans le grand salon ou sur la splendide terrasse, la cuisine du Bellevue, bourgeoise et traditionnelle, était servie lors des mariages et banquets.

Bien que disposant de chambres, La Truite était davantage un restaurant qu’un hôtel, qui afficha exceptionnellement complet en 1960 lorsque des compagnies entières de CRS vinrent surveiller la frontière lors des Accords d’Evian.

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