URGENT: Exposition interrompue pour cause de coronavirus

Chers amis de Ferney en mémoire,

En conformité avec les recommandations gouvernementales, la Mairie de Ferney-Voltaire vient d’interdire tout rassemblement dans des lieux municipaux. Installée à la Mairie, notre exposition « Grandes heures ferneysiennes », est évidemment concernée. Nous comprenons cette décision et nous y conformons.

Si l’épidémie de coronavirus s’est calmée d’ici là, nous devrions être en mesure de présenter à nouveau cette ultime exposition à la Maison du Pays de Voltaire (26 Grand’rue) du 25 juin au 5 août et, en particulier, le soir de la Fête à Voltaire. Nous vous tiendrons informés.

Pour obtenir tout renseignement complémentaire ou acquérir le livre « Grandes heures ferneysiennes », prenez simplement contact avec nous à cette adresse:

info@ferney-en-memoire.fr

Nous vous répondrons dans les plus brefs délais.

Merci de votre confiance et de votre fidélité.

J-14 Exposition «Grandes heures ferneysiennes»

Plus que 14 jours pour découvrir l’exposition !

La situation géographique de Ferney, proche de la ville de Calvin et successivement savoyarde, genevoise, bernoise et française, en a fait naturellement un lieu d’affrontement et de rencontre, d’échange et d’incompréhension. La religion en fut à la fois la cause et la conséquence. De longue date, catholiques et protestants avaient partagé en paix la vie quotidienne. Mais pas les lieux de culte.

Mairie de Ferney-Voltaire / Du lundi au jeudi 8h – 12h et 14h – 18h / Vendredi 8h – 12h et 14h – 17h.

Geneviève Cartegini vous accueille et vous guide tous les après-midis.

www.ferney-en-memoire.fr

J-15 Exposition « Grandes heures ferneysiennes »

Plus que 15 jours pour découvrir l’exposition !

Le sol argileux, peu propice à l’agriculture, favorisa en 1643 l’implantation de la tuilerie. Au temps de Voltaire fut créée une faïencerie destinée à produire les « catelles » recouvrant les fourneaux installés au château. Les hivers étaient souvent rigoureux et Voltaire particulièrement frileux. Mais c’est surtout dans la seconde partie du XIXe siècle que furent installés les ateliers de nombreux potiers, la plupart en provenance d’Alsace.

Mairie de Ferney-Voltaire / Du lundi au jeudi 8h – 12h et 14h – 18h / Vendredi 8h – 12h et 14h – 17h.

Geneviève Cartegini vous accueille et vous guide tous les après-midis.

www.ferney-en-memoire.fr

J-16 Exposition «Grandes heures ferneysiennes»

Plus que 16 jours pour découvrir l’exposition !

A l’arrivée de Voltaire, Fernex comptait 114 habitants, agriculteurs pour la plupart. Le bourg ne comptait alors que trois fermes, le Clergeat, plus connu sous le nom de « ferme à Vibert », la ferme Mme de Barsat, aujourd’hui exploitée par la famille Duty, et le Châtelard, sur la route de Fernex à Mategnin.

Mairie de Ferney-Voltaire / Du lundi au jeudi 8h – 12h et 14h – 18h / Vendredi 8h – 12h et 14h – 17h.

www.ferney-en-memoire.fr

Qui sont ces jeunes footballeurs ?

Football Ferney . Haut de g à dr : Tallet François, Juillard Thierry, Tardy Laurent, Emery Patrick, Foret Christian, Gazanes Christian, Haller Christian, Payan Vincent, Fabris Jean-Claude (entraîneur). Bas de g à dr: Cheminal Jean-Claude (adjoint), Barth Florent, ?, Salin Laurent, Monfort Eric, Theroude Christian, Charpentier Laurent.

Jean-Claude Fabris, qui entraîna jadis les jeunes footballeurs ferneysiens, nous a fait passer cet intéressant document. Nous disposons de la plupart des noms (sous réserve de bonne orthographe) mais nous n’avons pas identifié le garçon qui se trouve 4ème (de gauche à droite) dans la rangée du bas. Aidez-nous et dites-nous également si vous connaissez l’année où a été prise cette photo.

decotte@gmail.com

J-17 Exposition «Grandes heures ferneysiennes»

Plus que 18 jours pour découvrir l’exposition !

Ecrivain célèbre mais éternel fuyard, Voltaire avait dû se réfugier à Londres, puis à Cirey chez Emilie du Châtelet, puis à Potsdam auprès de Frédéric de Prusse, puis à Genève où ses « Délices » n’eurent qu’un temps : on ne joue pas impunément le théâtre dans la cité de Calvin… Loin des calvinistes et plus loin encore des soldats du roi de France, Voltaire finit par jeter son dévolu sur une pauvre bourgade, à deux pas de Genève mais en territoire -français : Fernex.

Mairie de Ferney-Voltaire / Du lundi au jeudi 8h – 12h et 14h – 18h / Vendredi 8h – 12h et 14h – 17h.

www.ferney-en-memoire.fr

Grandes heures ferneysiennes

Cette dernière exposition s’accompagne, une fois encore, de la publication d’un livre regroupant, sous couverture cartonnée, l’ensemble des textes et documents présentés.

Pour le prix de 30€, il sera possible de se le procurer durant notre exposition à la Mairie. Le livre sera ensuite disponible dans les librairies ferneysiennes, à la Maison des pays de Voltaire, à l’Office du Tourisme du Pays de Gex, ainsi que, directement, auprès de Ferney en mémoire :  info@ferney-en-mémoire.fr .

Après réimpression de certains volumes, nous sommes aujourd’hui en mesure de vous proposer tous les livres publiés depuis 2015 :

« La Limite, quartier disparu »,

« Les Marmousets »,

« Les rues de Ferney »,

« Commerçants et artisans »

Grandes heures ferneysiennes

Pour cette ultime exposition, nous nous efforçons de mettre en lumière les grandes heures de notre cité. De l’arrivée de Voltaire à Ferney (1759) aux fêtes que la Ville lui dédie désormais chaque année, plus de 250 ans se sont écoulés. Notre cité a eu sa part de joies et de malheurs, d’espérances et de déceptions.

La terre a joué un grand rôle, pour les paysans d’abord, les potiers ensuite. Hélas, les potiers ont disparu et il ne reste que deux fermes en activité.

La religion était omniprésente. Voltaire montait en chaire dans « sa » chapelle. Après sa mort fut édifié un temple protestant, immédiatement suivi de l’église catholique actuelle. Les familles étaient pauvres, les enfants malheureux. Il fallut construire asiles et pensionnats.

Avec l’avènement de l’instruction publique obligatoire, il fut temps d’édifier une grande école. C’est aujourd’hui notre Mairie. Trente ans plus tard, il fallut lui adjoindre un monument aux morts. La Première Guerre mondiale était passée par-là, une autre allait suivre. Puis l’Indochine. Puis l’Algérie. Il y eut dans ce siècle presque autant de périodes de guerre que de temps de paix.

Pourtant, la vie gardait ses droits. On se réunissait pour chanter, jouer, servir. Genève était de plus en plus proche, on y portait le lait. On y envoya bientôt les premiers frontaliers. Avec IOS et Control Data, de grandes espérances tombèrent à l’eau. Dans la maison des Bois, Denis de Rougemont refaisait l’Europe. Un jour, notre belle Bagasse fut saccagée pour cause de progrès tandis qu’à Paris, des hommes et des femmes tombaient sous les coups du fanatisme.

«Voltaire, au secours, ils sont devenus fous.»

Le retour de Voltaire

Le 21 octobre 1998, la nouvelle le tour du monde : à la demande des propriétaires, la maison Christie’s met en vente aux enchères le château de Voltaire ! Branle-bas de combat. La demeure du Patriarche ne doit pas tomber entre les mains d’un quelconque oligarque ou d’un sulfureux trafiquant d’armes. Finalement, l’Etat rachète le château et le réhabilite entièrement sous la houlette du Ferneysien François Chatillon. Le 31 mai 2019, Emmanuel Macron vient en personne inaugurer le bâtiment restauré.

Ferney est Charlie

Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi surgissent, armes de guerre au poing, dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo et assassinent 11 personnes dont les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski. Quatre jours plus tard, des milliers de citoyens, venus de Ferney, du Pays de Gex, de Genève et d’au-delà, se retrouvent au pied de la statue de Voltaire pour défendre les droits humains et la liberté d’expression.

Allons au bois

De toute éternité, il y eut au sud de Ferney une belle forêt nommée « La Bagasse ». En 1957, pour permettre l’agrandissement de l’aéroport, une convention fut signée, qui prévoyait l’élagage à proximité des pistes. Convention jamais appliquée… Pourtant, le 22 novembre 2003, donnant finalement suite aux demandes réitérées des autorités suisses, le préfet de l’Ain ordonna l’abattage des bois. Soutenus par les Ferneysiens, les « accobranchistes » parvinrent à sauver quelques dizaines de chênes centenaires.

L’aventure Control Data

Dans les années soixante, il y avait urgence, pour les élus, à trouver un complément local à l’emploi frontalier. IOS avait été un miracle et serait bientôt un naufrage. C’est alors que se présenta l’opportunité Control Data. Une grande entreprise américaine souhaitait venir fabriquer ses ordinateurs géants à Ferney…

IOS investit Ferney

Avant IOS, pendant IOS et après IOS, ainsi pourraient être résumées les grandes étapes de la vie ferneysienne dans la seconde moitié du XXe siècle. « Voulez-vous vraiment devenir riche ? » Telle était la première question que « Bernie » Cornfeld posait aux candidats – et surtout aux candidates – venu(e)s solliciter un emploi. L’argent, rien que l’argent. Avec un petit supplément d’âme : le goût des femmes.