Paul Labory

Paul Labory

Témoignage de Michèle Knecht, sa soeur, lors des funérailles de Paul Labory, disparu en septembre 2022.

Oui tu aimais les blagues et celles que tu mettais sur facebook me mettaient en joie pour toute la journée, surtout  celles avec des chats que tu aimais tant. Tu aimais faire des blagues, mais également en offrir.

La dernière que tu viens de nous faire malgré toi, non je ne la goûte pas. Partir si vite. Je dis au revoir à mon frère tel que je l’ai connu et aimé. Tu étais un petit garçon calme qui suivait les autres dans leurs bêtises, au stade ou au bois de la Bagasse. Adulte, tu n’explosais que très rarement de joie ou de peine, tu gardais tout en toi. Seule Marie-Claire savait te lire.

Tu est né le 30 novembre 1950. Nous étions déjà au Florianet, le café qu’ont tenu nos parents de 1948 à 1953, à l’emplacement de l’actuel magasin Bio de la Grand’rue. Puis, à la rue de Versoix, tu vas à « l’école du pré », comme on disait dans le temps. Ensuite c’est St Joseph à Thonon avec Pierre et Marc, mais la maison te  manque. Puis l’apprentissage de mécano chez Corboz, l’actuelle station service BP au Grand Saconnex, tu sors  premier de la promo. Tu travailles quelque temps avec nous au  garage, à Versoix, mais  tu quittes très vite le métier pour entrer à l’UIT, en tant que chauffeur d’abord  puis tu postules à la création d’une division Ordinateurs. Combien de fois m’as-tu dépannée gentiment ?

Il y a eu le foot avec les copains et les après-match tonitruants, avec les chansons paillardes que nous reprenons en choeur lors de nos réunions familiales. La relève est assurée.

Tu as vécu une très belle vie, mon Paulo. Trente-six ans avec Marie-Claire et sa famille de Fribourg, qui t’avait si bien accueilli. Ta seconde famille. Merci, Marie-Claire, de t’avoir accompagné dans les mauvais moments, et il y en a eu. Beaucoup de sorties d’hôpital, opérations en tout genre dont ton cancer. Tu t’en es sorti mais à quel prix et avec beaucoup d’effets secondaires douloureux.

Tu as fait de très beaux et longs voyages d’où tu me ramenais toujours un petit souvenir. Dans ce dernier voyage que tu entreprends seul, tu n’as plus besoin de tes cannes.

Michèle, ta sœur.