Ferney a compté simultanément jusqu’à une vingtaine de cafés à une époque où la population ne dépassait pas 1.000 habitants. Outre la Grand’rue, il y en avait rue de Versoix et rue de Meyrin et toute une poignée dans le quartier de la Limite, aujourd’hui disparu.
Ces bistrots se limitaient parfois à la seule cuisine familiale. S’y retrouvaient les paysans à la fin de leur journée, les contrebandiers après leurs méfaits, les douaniers qui faisaient mine de ne pas les reconnaître, les artisans du cru et quelques Genevois en quête d’aventures exotiques.