Famille Vannier (Henri)

La famille Vannier avec des membres de la Garde Républicaine. De gauche à droite: Lucien Vannier, l’abbé Joseph Boisson, Riquet Vannier, un garde, « Poupette » Vannier, Mony Vannier, Denise Vannier. Juillet 1952. Michèle Vannier ne figure pas sur ce cliché. Sans doute est-ce elle qui prend la photo.

Les Vannier sont gessiens depuis toujours ou presque. On trouve un Gaspard Vannier en 1605 à Magny. En 1775, Antoine Vannier épouse Jacqueline Dubosson. Plus tard, en 1855, Pierre prend en fermage le château de Prévessin puis, en 1903, la ferme Duty à Ferney. C’est de cette époque que datent les deux lignées ferneysiennes, celle de Paul Vannier, descendant d’Edouard, dans la Grand’rue (voir chapitre séparé) et celle d’Henri, au 3 rue de Meyrin, à deux pas de la fontaine.

En 1907, Henri épouse Henriette Koller, originaire d’Aarau (Suisse) mais dont la maman appartient à la famille ferneysienne des Genevard. Elle est connue dans la région pour avoir compté, au fil des générations, plusieurs sages-femmes. Il reprend le magasin de ses beaux-parents, épicerie et chaussures. Il est aussi musicien, actif au sein de la Fanfare de Ferney.

Sa fille Jeanne rencontre et épouse Raymond Chaffard. Quant à Lucien, il apprend la menuiserie et installe son atelier à deux pas, dans le haut de la rue de Genève. Sa femme, affectueusement surnommée « Poupette », donnera naissance à quatre enfants : Mony, Denise, Michèle et Henri dit « Riquet ».

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