Les funérailles de Jeanine Vaillant se dérouleront le lundi 16 janvier 2023, à 15h, en l’église de Ferney-Voltaire.

Jeanine Vaillant vient de nous quitter à l’âge de 96 ans. A ses deux filles, Nicole et Maryse, ainsi qu’à ses cinq-petits enfants, nous présentons toutes nos condoléances. Les funérailles auront lieu à Ferney le lundi 16 janvier. Pour plus de précisions, se référer à l’avis de la famille.

Originaire d’Italie, Jeanine était venue travailler à Genève, dans la restauration. C’est là qu’au début des années cinquante elle avait rencontré son futur mari ferneysien, Lucien Vaillant dit Lulu. La famille s’était alors installée à l’ombre de Voltaire, dans la Grand’rue. Jeanine travaillait au Café du Soleil, alors tenu par Maurice et Mini Traffey, mais entretenait de forts liens d’amitié avec la famille Labory, qui venait de reprendre, à deux pas, le Café du Florianet. Jeanine s’était beaucoup occupée de six des huit enfants Labory, que l’on voit sur cette photo datant de 1953.

Avec la disparition de Jeanine, c’est toute une époque qui s’éloigne un peu plus…

Belle et passionnante surprise ! Gessienne depuis 1987, Danielle Beaufils vient de publier le fruit de trois années faites de rencontres, de découvertes et d’écriture. Résultat : le portrait d’une quinzaine d’artisans, retraités ou à l’aube de leur vie professionnelle, qui confient à l’auteure leurs espoirs, leurs joies et leurs souvenirs.

La plupart sont gessiens et plusieurs ferneysiens : Alain Béchis, « gentil pirate aux fourneaux » ; Jean-Louis Laporte au « Bugatti » ; Gérard Massal en salle ; Claude Roccia et son éternel sourire ; Paul Curtet sur les toits de Thoiry ; Dylan Ravot et son amour du bois ; Tintin et son tabac bellegardien; Jean-François Prost et ses carcasses ; Gérard Vindret le métallier…

L’écriture ressemble à l’auteure : discrète et retenue. Le caractère de ses personnages n’en ressort que plus vivant, plus fort et plus exemplaire. Les cent-cinquante pages de ce joli bouquin fourmillent de faits et d’anecdotes. Mais qui me flattais de bien connaître certains d’entre eux, je les ai redécouverts sous un autre angle, une autre lumière, et le portait de quelques apprentis laisse espérer qu’au travers de ces « Tranches de vies au travers des âges », ces métiers ne disparaîtront pas de sitôt.

Alex Décotte

Contact de Danielle Beaufils : dbeaufilsmage@aol.com

Bon de commande :

https://www.robby3w.ch/

Robby poursuit son tour du monde et vient d’arriver dans les neiges du Canada.

Michèle Gaillard est décédée le 27 décembre à l’âge de 86 ans. Elle était la fille de Charles Gaillard, le menuisier qui marqua la vie locale dans les années cinquante. Institutrice à Crozet pendant neuf ans, elle a terminé sa carrière à Ferney, à l’école du Centre. Nombre de Ferneysiens l’ont eue comme institutrice. D’autres l’ont côtoyée plus tard dans son quartier de Valavran. Tous conservent d’elle un souvenir affectueux et lumineux.

Nous pensons à elle et à sa sœur Danièle. Les funérailles auront lieu en janvier, à une date non encore précisée.

A la fin de cette année 2022, passionnante mais éprouvante, qui a vu entre autres la réalisation de l’exposition et du livre « Anciennes familles ferneysiennes », toute l’équipe de « Ferney en mémoire » s’est retrouvée dans un restaurant ami (Sur l’Ardoise, Versonnex) pour savourer le plaisir du travail accompli et entrevoir le projet de 2023 : « Ferneysiens du Monde ».

Etaient présents les auteurs de l’expo 2022 (Dany, Geneviève, Stéphane, Viviane, Alex), le metteur en images de l’expo (Pierre-Marie), le metteur en pages du bouquin (Hans), les installateurs-voltigeurs (Michel et Freddy) ainsi que nos deux nouvelles recrues (Sadia et Helen), dont l’aide nous sera précieuse pour aller à la rencontre de quelques-uns de ces « nouveaux Ferneysiens » que le hasard a amenés au pays de Voltaire et qui n’en repartiraient pas pour un empire. Nous tâcherons aussi d’identifier, sur la planète, quelques Ferneysiens qui ont choisi de s’installer aux antipodes…

Voilà qui est fait… Le film de Raymond Chaffard (Ferney 1950) est mainteant en ligne dans sa version sous-titrée, avec les noms de toutes les personnes apparaissant à l’écran…

Nous venons de créer une chaîne Youtube pour toutes les vidéos consacrées à l’histoire de Ferney. Vous trouverez ci-dessous le lien pour y accéder. Une première vidéo vient d’être mise en ligne (Ferney 1950), D’autres suivront. Pour en être avertis, abonnez-vous simplement et gratuitement à nos publications, sur la page d’accueil de notre site (www.ferney-en-memoire.fr)

https://www.youtube.com/channel/UCSpckz9G5WEwEvV65oaEJsQ

Qui ne connaissait Alice Roch à Ferney ? Elle était la sixième d’une famille de six enfants, parmi lesquels Marguerite-Marie, maman de Geneviève Meylan, et François Roch, qui avait succédé à son papa Jean-Louis dans la boucherie éponyme de la Grand’rue.

Alice était née en 1930. Une longue vie, donc, largement passée dans le Ferney de son enfance, où elle allait devenir la marraine de Geneviève Meylan (Cartegini). Après celle de Gex, elle avait longtemps travaillé à la Perception de Ferney. En 1961, elle avait épousé Jacques Bacaly à qui elle avait donné deux filles, Marie-Agnès et Anne.

Sans doute Alice aurait-elle souhaité finir ses jours à Ferney ou, au moins, dans le Pays de Gex. C’était compter sans Gaby, son chien adoré, dont elle n’aurait accepté de se séparer sous aucun prétexte. Hélas, dans le Pays de Gex, aucune institution n’acceptait de pensionnaires avec animaux. Alice n’a donc eu d’autre choix que de s’exiler à Bourg-en-Bresse, où elle vient de mourir à l’âge respectable de 92 ans.

Alain Réveillon vient de nous quitter. Il avait 75 ans. Ami fidèle, il avait été en 2015 le fondateur, avec Freddy Sagne et Alex Décotte, de notre association « Ferney en mémoire » dont il fut le trésorier scrupuleux jusqu’au seuil de sa longue et difficile maladie.

Originaire de l’Allier (Moulins), il était venu à Ferney en 1965, en quête d’un emploi à Genève auprès de la Maison Dupin (architectes d’intérieur). Son frère Jacques l’avait rejoint quelques années plus tard et c’est ensemble que les deux frères allaient rencontrer deux des sœurs Malavallon (Monique et Anne-Marie), qui allaient devenir leurs épouses respectives.

Dans les années 1970, Alain décida de se mettre à son compte et créa, à Ferney, son entreprise de peinture, décoration et architecture d’intérieur.

Miné par ses démêlés avec l’Administration chargée de l’expropriation de sa propriété pour l’élargissement de l’avenue du Jura (BHNS), touché ensuite par une maladie qu’il combattit mais ne vainquit pas, Alain s’en est allé, entouré de son épouse Monique et de ses deux enfants, Nadège et Pierre Alain.

Nous partageons leur tristesse.

Les funérailles auront lieu le mercredi 7 décembre à 15 heures en l’église de Ferney-Voltaire.

Nous étions copains d’enfance. Au chemin des Jargilières, avec ses parents et sa sœur Josette, Jean habitait la maison la plus proche de notre ferme, devenue le Conservatoire de Musique. Il était de deux ans mon aîné et c’est peu dire que nous ayons fait ensemble les 400 coups. Et puis, comme dans la chanson de Jules et Jim, « chacun pour soi est reparti dans l’tourbillon de la vie. Je l’ai revu un soir, aïe, aïe,aïe, ça fait déjà un fameux bail ».

Salut Jean. Et à très bientôt sans doute.

Alex

Chers membres et amis de Ferney en mémoire,

Je vous prie de trouver ci-joint la convocation à notre Assemblée Générale ordinaire du mercredi 7 décembre 2022 à 18h, Grande salle du Centre nautique, Ferney-Voltaire (Accès à côté de la caisse de la piscine).

Parmi les points importants de l’ordre du jour figurent le bilan des années 2021 et 2022, le renouvellement des membres du conseil d’administration et nos projets pour 2023 et 2024.

Notre comité se réjouit de votre présence. Au cas où vous ne pourriez être des nôtres, veuillez nous renvoyer la procuration ci-jointe en nous indiquant le nom de la personne à laquelle vous souhaitez donner mandat pour vous représenter.

L’assemblée est ouverte à tous, membres ou non de notre association. Seules peuvent voter les personnes à jour de leur cotisation. Inscriptions possibles sur place avant la réunion.

Au plaisir de vous revoir nombreux. Bien cordialement.

Alex Décotte, président

decotte@gmail.com

Bienvenue à tous. Seuls pourront voter les membres à jour de leur cotisation.

Possibilité de renouveler ou d’acquérir la carte de membre (20€) à l’entrée de la salle.

Vente de notre nouveau livre « Anciennes familles ferneysiennes » et des ouvrages précédents.

Après trois années de sommeil forcé, toute notre équipe sera heureuse de vous retrouver et de vous accueillir.

Orphelin, Fernand Chamot arrive très jeune à la Maison Saint-Pierre et rejoint ensuite le Foyer des Marmousets-Apprentis. Adroit de ses mains, il fait un apprentissage de serrurier-soudeur dans l’entreprise Lyonnet, à Ferney, rue de Meyrin. Excellent joueur, il fait les beaux jours du Ferney Football Club (FFC) au temps de sa splendeur, dans les années 1970-1980.

Après son service militaire, ses qualités professionnelles lui ouvrent les portes d’une société drômoise qui travaille à la construction du CERN, qu’il quittera pour assumer la gérance, deux années durant, du Bar de la Piscine, à Ferney-Voltaire. Se présente alors à Genève un emploi de chauffeur à la délégation de Suède, pendant une année. Il rejoint ensuite, toujours comme chauffeur, le GATT (actuel OMC) où il exercera jusqu’à l’âge de la retraite.

Retraite bien trop vite contrariée par les premiers signes de la maladie d’Alzheimer.  En 2019, une mauvaise chute aggrave son état de santé. En janvier 2021, il entre au Clos Chevalier, où il s’est éteint lundi soir, entouré de sa famille.

Sa sépulture se déroulera samedi 12 novembre, à 10h30, en l’église d’Ornex. Une collecte sera effectuée au profit de France Alzheimer. À Monique, son épouse, Romain et Caroline, ses enfants et leurs conjoints, ses petits-enfants Alex, Benjamin et Adrien, nous présentons nos sincères condoléances.

Ne cherchez pas la photo de ce magnifique tramway. Il n’en existe aucune puisque le tramway n’a jamais existé. N’empêche, il vaut la peine d’évoquer ce projet finalement avorté après quelques années d’espoir.

L’affaire commence en 1899 avec cet échange entre le Préfet de l’Ain et Albert Fouilloux, conseiller général du canton de Ferney-Voltaire.

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