Hormis la présence de quelques rares convois militaires, l’occupation allemande se traduit essentiellement par la fermeture de la frontière avec la Suisse et l’installation (à Gex, Prévessin, etc.) de structures policières et administratives permettant à l’occupant de garder la haute main sur toutes les activités françaises.
A en croire les photos publiées en juillet 1940 par deux journaux suisses, la Tribune de Genève et L’Illustré, l’accueil réservé aux Allemands n’est pas vraiment hostile, plusieurs Ferneysien se faisant volontiers photographier, à la douane, aux côtés des militaires allemands.
Enter dans le Pays de Gex est devenu particulièrement difficile puisque la ligne de démarcation passe par Bellegarde et Mijoux.
Même à l’intérieur du Pays de Gex, les déplacements sont contrôlés, comme le montre ce laissez-passer accordé à un des derniers témoins de cette époque, Pierre Grenier, qui était alors postier à Gex .
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