Jusqu’en 1959, le regard de Voltaire se heurtait à la ligne continue des maisons de la Grand’rue. Puis vint le percement de l’avenue Voltaire avec la démolition d’immeubles anciens, le prolongement de l’avenue et la construction du bâtiment qui allait abriter la pharmacie, initialement tenue par Jean Rocher et aujourd’hui par Christophe Revol.
Voilà quelques semaines, Fabienne Revol a sollicité « Ferney en mémoire » pour imaginer, dans la vitrine de la pharmacie, une exposition dans laquelle, du haut de son socle, Voltaire pourrait contempler l’évolution du quartier, du premier magasin Sagne (1920) en passant par le bus pour Gex remplaçant le « tacot » à vapeur, la pompe à essence de Claudius Raphoz et les défilés du 11 Novembre…
Une belle évocation, à contempler de jour ou, mieux encore, à la tombée de la nuit.
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