En 1815, lorsque le Grand-Saconnex devint commune genevoise, on traça les démarcations de la limite frontalière par des bornes de pierre, encore visibles aujourd’hui.
Un siècle plus tard s’ouvrirent deux cafés et, dès 1945, on vit se côtoyer au Capucin Gourmand les grands de ce monde et les humbles habitants du quartier.
Julien Jacquot, ancien douanier, décrivait l’atmosphère de l’époque : «Après la guerre, la région était tranquille. Les gens allaient volontiers au Café de la Limite, chez Blandin, l’épicerie du côté suisse, pour en rapporter un peu de sucre, du tabac, des bas nylon passés en fraude, mais rien de grave. Durant les patrouilles de nuit, avec nos souliers cloutés et nos cigarettes, on devait nous repérer de loin !»
Julien Jacquot, ancien douanier, décrivait l’atmosphère de l’époque : «Après la guerre, la région était tranquille. Les gens allaient volontiers au Café de la Limite, chez Blandin, l’épicerie du côté suisse, pour en rapporter un peu de sucre, du tabac, des bas nylon passés en fraude, mais rien de grave. Durant les patrouilles de nuit, avec nos souliers cloutés et nos cigarettes, on devait nous repérer de loin !»
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