Dès l’entre-deux-guerres, le Capucin Gourmand fut fréquenté par les plus grands : le président Roosevelt et son épouse, Pierre Mendès-France, etc. Pierre Grenier, enfant de Ferney, se souvient : « Nous étions gamins lorsque, avant-guerre, le président Roosevelt est venu manger au Capucin. Hissé sur la pointe des pieds, on lorgnait par la fenêtre pour tenter de l’apercevoir. »
Après-guerre, le bruit du trafic aérien alla croissant et les habitués boudèrent l’hôtel. Manque à gagner insupportable dont le propriétaire, Jean Viens, réussit finalement à se faire indemniser après avoir menacé d’envoyer vers le ciel un ballon captif gonflé à l’hydrogène, histoire de narguer les avions dans l’axe de leur décollage. Son établissement fut alors un des premiers bâtiments à être démolis.

Le bar à la grande époque / Ga BUGR004a deFSA

Mistinguett et Freddy Bertrand en 1950 / Gc JCC006

Le Capucin, statuette de plâtre, 22cm / Ge BVI_5002s

L’affaire des ballons captifs, 1954 / Gf Capucin presse txt

Jean Viens et son fils Bernard / Gh BVI506

Les dix commandements du Capucin / Gi BVI503am

Menu du 31 décembre 1951 / Gj BVI504

Menu du 31 décembre 1956 / Gk BVI505am

Hôtellerie du Capucin Gourmand / Gl MWE001

La salle à manger / Gm BUGR002 deFSA

Les trésors de la cave / Gn MWE004
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