Agrandissement de l’aéroport en 1956: deux vidéos

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Le début des travaux. Au-delà des cabanes de chantier, on distingue encore le trou de l’étang « neuf » que surplombent les arbres du bois de la Bagasse. A droite, les ultimes maisons de la Limite, promises à la démolition / Document Jacqueline Baillet / FSACLE012

En 2016, la convention franco-suisse sur l’agrandissement de l’aéroport de Cointrin aura soixante ans ! Il est donc logique que le sujet principal de notre prochaine exposition (février-mars) porte sur ces énormes bouleversements, qui ont remodelé le paysage local et entraîné, pour les Ferneysiens, la disparition du hameau de la Limite.

Pour enrichir l’exposition, nous sommes toujours à la recherche de documents et comptons sur vous pour nous proposer vos trouvailles ! Le service de presse de l’Aéroport vient de nous signaler l’existence de deux petits films. Nous nous réjouissons de vous les proposer dès aujourd’hui. Il devrait y en avoir d’autres en février prochain…

Et n’oubliez pas notre assemblée générale, ce jeudi 26 novembre à 17h30 à la Salle des Préaux (à côté de la mairie). Bienvenue à tous!

Les travaux en 1956 (vidéo, cliquer et attendre le téléchargement, s’ouvre avec Quicktime)

Les travaux en 1958 (vidéo, cliquer et attendre le téléchargement, s’ouvre avec Quicktime)

La Limite, hameau englouti

JCC005 La Limite 1959 Jean-Claude Cailliez txt

Qui se souvient du hameau de La Limite anéanti dans les années 50 par l’agrandissement de l’aéroport ? C’était un quartier à part entière avec ses maisons souvent modestes, ses ateliers, ses jardins, ses bistrots. Une espèce de village gaulois qui avait résisté aux invasions extérieures mais finit par tomber sous les coups du progrès. Ont ainsi disparu la douane suisse, le café Blandin, la douane française, le Capucin Gourmand, le garage à Bidule, la tuilerie, les étangs de notre enfance.

La Limite sera au centre de notre prochaine exposition, du 1er février au 11 mars à la mairie de Ferney. Si vous disposez de photos, de documents, de souvenirs ou d’anecdotes, prenez contact avec nous: info@ferney-en-memoire.fr .

 

Le garage à Bidule

Qui se souvient du quartier de la Limite anéanti dans les années 50 par l’agrandissement de l’aéroport, du Capucin Gourmand, du haras, de la tuilerie et du garage à Bidule ?

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Voir les photos du garage, de Bidule et de sa Renault 1906…

Le gardien est parti

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Joueurs sur le terrain ou spectateurs sur la touche, tous les footballeurs des années cinquante se souviennent de « Château », le grand gardien du FFC (Ferney Football Club). De son vrai nom Heinz Schaltenbrand, il nous a quittés le 8 septembre 2015, à Versoix.

Voir quelques photos…

Une exposition Paul Bonifas à Genève

Pour du noir, c’est du noir! Le catalogue de l’exposition «Bonifas» de Lionel Latham propose une céramique plus qu’anthracite sur un fond résolument nocturne. Seul le nom du céramiste brille, quand le lecteur projette la brochure sous un certain angle. Il faut dire que les habitués de la galerie voient tout de suite de quoi il retourne.

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Brave Margot

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La C6 Citroën « Margot » d’Antonin Dunand, repeinte par Gaby Dunand. A Chevrier, au Cri-Cri solitaire. De g.: inconnu, Jean-Luc Gindre, Michel Coeur, inconnu, Lino Persello, Carminati Jean-Paul, Lyonnet Maurice, inconnu, Bastergue Roland, Dunand Gaby, Trillaux Bernard.

La photo de la semaine

Le garage Dunand en 1948, au 11 rue de Versoix. A l'angle de la maison, on distingue le fût d'essence, vendue à la pompe à main, 5 litres à la fois. Agence Peugeot (panneau) mais la voiture est une des deux Citroen C6 d'Antonin Dunand. Celle-ci date de 1928 et, après suppression de la carroserie arrière, deviendra une dépanneuse équipée d'une "chèvre" de levage. Au premier plan, Roland (1944) et Gabriel "Gaby" (1942) Dunand. (GBY005, archives Gabriel Dunand)

Le garage Dunand en 1948, au 11 rue de Versoix. A l’angle de la maison, on distingue le fût d’essence, vendue à la pompe à main, 5 litres à la fois. Il s’agit d’une agence Peugeot (panneau) mais la voiture est une des deux Citroen C6 d’Antonin Dunand. Celle-ci date de 1928 et, après suppression de la carrosserie arrière, deviendra une dépanneuse équipée d’une « chèvre » de levage. Au premier plan, Roland (1944) et Gabriel « Gaby » (1942) Dunand. (GBY005, archives Gabriel Dunand)

Envoyez-nous une photo de votre propre mémoire ferneysienne, accompagnée d’une légende. Nous la publierons bien volontiers: info@ferney-en-memoire.fr

Fernai, Fernex, Ferney, Ferney-Voltaire…

Fernex bEn 1125, d’après un acte transcrit en marge de la grande Bible de la Bibliothèque de Genève, le hameau avait nom Fernai; vers le XIIIe siècle, on écrivit Fernex, par analogie avec les noms des localités voisines : Saconnex, Gex, Collex, etc. En 1758, sous la plume de Voltaire, Fernex devint par eu­phonie Ferney, et il semblait, tant cette orthographe fut généralement adoptée, que ce fût dès lors chose réglée. Mais sous la se­conde république, en 1850, le chef du bureau de poste modifia son timbre qui datait de 1792 ; le nom de Voltaire y fut effacé, et l’y disparut pour faire place de nouveau à l’x ; trompés par cette fantaisie d’un particulier, les dictionnaires écrivirent Fernex, et la foule suivit le mot d’ordre des dictionnaires; cependant à la mairie on resta fidèle à l’ap­pellation de la Constituante de 1790, et à la justice de paix on conserva au moins l’y, en sorte qu’il y a maintenant un receveur des postes à Fernex; un juge de paix à Ferney et un maire à Ferney-Voltaire.

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Un autre meurtre à Ferney

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Nous avons retrouvé cette affichette de France-Dimanche mais sans pouvoir en déterminer la date, les acteurs, les circonstances. Qui nous aidera ? info@ferney-en-memoire.fr

Sauvage agression à Ferney

Le vendredi 8 février 1901, jour de la Sainte-Jacqueline, un habitant de Ferney a été sauvagement agressé à proximité du château de Voltaire. Il était sabotier et se nommait Henri Ramusat. Merci à l’ami Stéphane de nous avoir déniché ce fait divers vieux de plus d’un siècle. C’est le Journal de Genève qui en avait à l’époque rapporté les péripéties et la fin tragique.

Journal de Genève, 10 février 1901

Journal de Genève, 10 février 1901

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Les flonflons de la Fête

cour 2msLe temps d’un soir, la maison Fusier (Office du Tourisme) est vraiment devenue celle du souvenir. Plusieurs centaines de personnes ont découvert l’exposition « C’est qui, Vooltaire? » et les presses en pleine action à l’Atelier du Livre avant de venir déguster, sous le tilleul centenaire, les vins des trois vignerons ferneysiens et les charcuteries de la Valserine. Dans la cour, on s’est bousculé pour commenter les vieilles photos ferneysiennes et applaudir, sur grand écran, le film « Ferney 1950 ». Une belle idée, qu’il faudra renouveler et enrichir encore pour la Fête à Voltaire 2016.

cour 1msPhotos Alain Réveillon

Les vins de Ferney, les films de Ferney

Dans la cour de l’Office du Tourisme, nous avons testé , hier soir à la nuit tombée, la projection sur grand écran des films Ferney 1950, Ferney 20o0, La poterie à Ferney. Magique! Les images sont fortes, le son parfait.

Promenade

Que du bonheur, que nous partagerons ce soir avec vous (dès 22h sur grand écran mais aussi sur écran vidéo entre 18h et la tombée de la nuit).

Vous pourrez également déguster, servis par toute notre équipe, les vins de nos trois vignerons ferneysiens (Félix, Vannier, Vibert) ainsi que l’assiette de charcuteries et de fromages conconctée par Claude Grosgurin.

Vin Ferney wRendez-vous dans la cour de l’Office du Tourisme, sans oublier de faire un détour par l’exposition « C’est qui, Voltaire? » et l’Atelier du Livre, où des textes de Voltaire seront imprimés en direct sur une presse XVIIIe.

A ce soir…

Ferney-en-mémoire est à la Fête

????????????????????????????Pour la première fois, Ferney en mémoire participera samedi soir à la Fête à Voltaire, qui revient cette année au centre-ville. En partenariat avec nos amis des associations voltairiennes, nous vous attendons dans la cour arrière de l’Office du Tourisme. Au programme : à boire, à manger, à voir et à entendre…

A boire

Sous le tilleul centenaire, nous vous proposerons de déguster les vins de nos trois vignerons ferneysiens ( François Vibert, Pierre Vannier et Benjamin Félix) qui, malgré la proximité de leurs terroirs, produisent des crus assez différents, chasselas blanc traditionnel pour Vibert, aligoté pour Vannier, chasselas blanc vinifié « à la vaudoise » pour Félix. 1€ le verre, pas cher pour découvrir ou retrouver les goûts de chez nous.

A manger

Une assiette unique (5€) composée des meilleures charcuteries et des meilleurs fromages de la vallée de la Valserine, choisis par Claude Grosgurin.

A voir et à entendre

Nombreuses photos du Ferney ancien, issues de notre actuelle exposition à la mairie.

Projection de films consacrés à Ferney et à son histoire :

  • Ferney 1950
  • Ferney 2000
  • La poterie à Ferney
  • Voltaire à Ferney

NB : Jusqu’à la tombée de la nuit, ces films seront présentés sur écran TV puis, avec l’obscurité retrouvée, projetés sur grand écran mural.

Toute notre équipe vous attend avec enthousiasme!

300 mètres de « no man’s land » à La Limite

Juillet 1944. Depuis quatre ans, les Allemands règnent en maîtres dans le Pays de Gex mais, le 6 juin, les forces alliées ont débarqué en Normandie. Les autorités allemandes isolent encore un peu plus Ferney en créant un no man's land de 300 mètres au contact de la frontière suisse. Toutes les habitations devront être évacuées. Dans le même temps, les tribunaux militaires allemands condamnent à tour de bras. Pour avoir facilité le passage de Juifs, Marius Raphoz écope de trois ans de travaux forcés; le fils du garagiste Pinget d'un an de prison... Heureusement, la Libération est proche. Pour nourrir l'Allemagne, les troupes d'occupations réquisitionnent 1100 têtes de bétail dans le seul Pays de Gex. Le bétail sera acheminé jusqu'à Besançon via le col de la Faucille avant d'être conduit outre-Rhin. (Source: Le Journal de Genève, 8 juillet 1944)

Juillet 1944. Depuis quatre ans, les Allemands règnent en maîtres dans le Pays de Gex mais, le 6 juin, les forces alliées ont débarqué en Normandie. Ultime tour de vis: les autorités allemandes isolent encore un peu plus Ferney en créant un no man’s land au contact de la frontière suisse. Toutes les habitations devront être évacuées sur une largeur de 300 mètres.

Dans le même temps, les tribunaux militaires allemands condamnent à tour de bras. Pour avoir facilité le passage de Juifs, Marius Raphoz écope de trois ans de travaux forcés; le fils du garagiste Pinget d’un an de prison…

Pour nourrir l’Allemagne, les troupes d’occupation réquisitionnent 1100 têtes de bétail dans le seul Pays de Gex. Le bétail sera acheminé jusqu’à Besançon via le col de la Faucille avant d’être conduit outre-Rhin. Heureusement, la Libération est proche (Gex: 21 août 1944).

(Source: Le Journal de Genève, 8 juillet 1944)

Quelques liens: Occupation allemande; Occupations ferneysiennes; Presse gessienne sous l’occupation… ; … et après; Libération; Guerre 1939-1945

Petit Autrichien né à Ferney: du nouveau

Désireux de remonter le fil de son histoire familiale, un lecteur de Landeck (Tirol/Autriche) nous avait envoyé, début juin, cette photo avec quelques précisions: « Ma famille, nommée Diegli, a habité Ferney entre 1908 et 1915. Mon grand-père (debout avec le journal à la main) y est né en 1912. »

Z 1001 Emilia_Familie um 1915dNous nous étions aussitôt demandé qui, parmi les Ferneysiens ou Gessiens d’aujourd’hui, pourrait nous aider à retrouver sa trace et, en particulier, nous dire où cette famille vivait précisément ? Stéphane Fréchin vient de répondre:

Je trouve dans les recensements de Ferney en 1911 (page 18)

– Victor DIEGLI, né en 1879 à Oberman (?) en Autriche
– Emilie ALGE, née en 1880 à Koblach, Autriche, sa compagne
– Emma, née en 1908 à Plainpalais
– Louise, née en 1910 idem
– Joséphine, née en 1911 à Ferney
– Victor Thomas (celui qui tient le journal) né le 27 juillet 1912
D’après la photo, un dernier enfant est né ensuite, ailleurs.

Ledit Victor Diegli est menuisier, employé par les frères Spring à Sécheron.
Ils habitent à la Limite, maison Roller. Dans le recensement, Emilie Alge est notée « compagne » de Victor Diegli et non épouse comme c’est le cas habituellement. Dans les actes de naissances de Victor et Joséphine, les enfants sont déclarés de père inconnu, bien que ce dernier soit présent à la mairie pour la déclaration. « 

Heureux de pouvoir transmettre tous ces détails à Dietmar Wachter, le petit-fils de Victor Diegli. Et un grand bravo à Stéphane!