La presse en parle

Exposition : La gymnastique à Ferney jusqu’au 18 octobre

Le Dauphiné Libéré / Dominique Besson / 21 sept. 2025  

Le maire Daniel Raphoz, des membres de Ferney en mémoire avec leur président Alex Decotte et Pierre-Marie Philipps, conseiller départemental de l’Ain.  Photo Le DL/D.Be.
Le maire Daniel Raphoz, des membres de Ferney en mémoire avec leur président Alex Decotte et Pierre-Marie Philipps, conseiller départemental de l’Ain.  Photo Le DL/D.Be.

Depuis le jeudi 18 septembre et jusqu’au 18 octobre, deux expositions sont à découvrir dans le nouvel espace culturel et anciennement atelier du livre à la Maison du Pays de Voltaire (ex-Maison Fusier), au 26, Grand-Rue, du lundi au vendredi de 16 heures à 19 heures, et le samedi de 9 heures à 14 heures ainsi que sur rendez-vous.

Le maire de Ferney-Voltaire Daniel Raphoz, présent au vernissage jeudi, a expliqué que ce lieu avait été à l’origine le théâtre de Voltaire. La première exposition, organisée par l’association Ferney en mémoire, dont Alex Decotte est le président, s’intitule La gymnastique à Ferney. Presque 120 ans d’existence (depuis 1906). La plus ancienne association sportive de la ville.

L’exposition retrace, sous forme de panneaux, son histoire, sa naissance à une époque où il fallait développer son physique mais aussi son patriotisme. L’un est intitulé “André, Jean-François, Suzanne et les autres”, un autre montre son drapeau ou des photos souvenirs de cette association appelée Les enfants de Ferney-Voltaire, société de gymnastique en 1908, puis en pause avec les deux guerres mondiales jusqu’à nos jours, pour se nommer à présent AGYM Pays de Gex. Ses entraînements se déroulent au Cosec, devenu centre sportif Henriette-d’Angeville. Citons un de ses anciens présidents, Maurice Malavallon. Un livre sur ce sujet est en vente sur place. Et Alex Decotte parle déjà des futures expositions sur les pompiers, les écoles et le tramway à Ferney-Voltaire.

L’exil des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale

La deuxième exposition, produite par le Département, c’est S’exiler pour survivre, 1942-1944, passages clandestins des Juifs en Suisse. Sous forme de 20 panneaux, il est question de la fuite des Juifs, certains arrêtés, d’autres refoulés, envoyés en camp d’extermination ou avec parfois une fin plus heureuse, comme un passage réussi en Suisse grâce aux passeurs ou résistants, tels le facteur d’Ornex François Lachaux qui a ainsi sauvé de nombreuses vies. Certains dans un but lucratif, d’autres dans un désir d’humanité. Un devoir de mémoire qui perdure.

Entrée libre.

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