Brusquement interrompue par l’épidémie, l’exposition « Grandes heures ferneysiennes »revient au centre de Ferney jusqu’au 4 août !
Toute l’équipe de Ferney en mémoire vous attend ce jeudi 2 juillet dès 18 heures pour (re)découvrir cet émouvant passé et prendre, dans la cour ombragée, le verre de l’amitié.
Vous pourrez en profiter pour acquérir notre livre « Grandes heures ferneysiennes »ainsi que tous ceux que nous avons publiés les années précédentes.
Madeleine Chabert nous a quittés le 4 juin. Elle était née le 13 avril 1929 à Ferney et n’avait que onze ans lorsque ses deux parents sont morts. Elle avait trouvé refuge auprès de son oncle Joseph et de sa tante Jeanne, qui n’avaient pu avoir d’enfants.
Dans les années 90, après la disparition de son mari René, Madeleine est restée dans la maison de son enfance, qu’elle n’a finalement jamais quittée. Elle venait de fêter ses 91 ans.
Sur notre page Facebook, Maryse Vaillant vient de porter une photo que nous reprenons ici. Elle remonte apparemment à 1961 et nous serions heureux de pouvoir identifier chacun des élèves. C’est pourquoi nous avons attribué un numéro à chaque visage.
Il existe au moins deux autres Ferney sur la planète. Le Ferney américain se situe dans de Dakota du Sud et ne compte qu’une cinquantaine de Ferneysiens. Le Ferney mauricien donne sur l’océan Indien, au sud-est de l’île Maurice, et tiendrait son nom d’un citoyen anticlérical désireux de faire la nique à son voisin catholique. Un peu comme Voltaire baptisa Cache-Mallet le bosquet destiné à lui cacher la vue de son voisin, un banquier suisse peu avenant.
Jacques- Louis Groz est décédé le 20 avril 2020, à l’âge de 75 ans. Il était un homme bon, cultivé, simple et généreux. Chirurgien-dentiste, il s’était installé à Ferney voilà une quarantaine d’années, après avoir été coopérant au Maroc. Il avait aussi été le représentant des familles auprès de l’EHPAD du Clos Chevalier, à Ornex.
La cérémonie d’adieu s’est déroulée le 27 avril à Annecy, en présence d’une assistance restreinte du fait des exigences liées au Covid-19.
Ferney en mémoire s’associe à la peine de ses enfants, de sa famille et de ses proches.
Comment, quand et pourquoi et pourquoi sommes-nous passés, en un peu plus de huit siècles, de Fernai à Ferney-Voltaire ? L’ami Stéphane Fréchin vient de dénicher un article publié le 17 avril 1878 et la réponse d’un lecteur, datée du lendemain, ce qui montre bien, soit dit en passant, qu’on n’a pas attendu les réseaux sociaux pour réagir au quart de tour.
17 avril 1878
Tandis que les Parisiens discutent la question de savoir qui présidera le centenaire de Voltaire, on écrit de Fernex à L’Estafette que les conseillers municipaux de cette petite ville demandent l’autorisation légale de lui donner le nom de Ferney-Voltaire, que l’Assemblée constituante lui avait décerné en 1790. Cela viderait définitivement une assez vieille querelle d’orthographe.
L’ours de Jean Johannel, maître potier à Ferney. Ce document nous a été confié par son arrière-petit-fils, Yves, qui vit aujourd’hui en Bretagne.
Comme nous vous l’avons raconté dans de récents articles, des ours vivaient au milieu du XIXe siècle dans les montagnes du Jura et des paysans en exhibèrent même dans les rues de Thoiry. Certains d’entre eux descendirent-ils, vivants, jusqu’à Ferney ? C’est peu probable mais on en retrouve un, empaillé, sur ce cliché pris aux alentours de 1907. Jean Johannel, maître potier, y pose sous la protection bienveillante (?) de l’ours. A ses côtés, deux potiers ferneysiens, MM.Robert et Demurger.
La Première Guerre mondiale ayant interrompu ses activités ferneysiennes, Jean Johannel est devenu, dès 1916, maître potier à l’Ecole Suisse de Céramique, à Chavannes-près-Renens (Suisse). À la fin de son contrat à Chavannes, Jean s’est retiré à Genève où il est décédé le 16 juillet 1935.