René Pinget 1927-2025

René et Geneviève Pinget en 1948

À l’âge de 98 ans, René Pinget s’en est allé comme il était venu : sur la ponte des pieds. Avec son frère Georges, il avait marqué les années d’après-guerre dans leur garage installé à l’emplacement de l’actuelle Comédie de Ferney par leur papa, Albert, venu de Saint-Genis au début des années trente avec femme et enfants.

Le premier garage Pinget avait été installé rue de Genève mais, suite à un incendie, c’est dans le haut de la Grand’rue qu’Albert et ses deux fils poursuivirent leur activité.

En 1948, peu après son mariage avec Geneviève et la naissance de leur fille Martine, René avait provisoirement abandonné le garage, s’exilant au Cameroun pour travailler dans le transport de coton. Femme et enfant l’y avaient rejoint mais, gravement atteint dans sa santé, René était revenu à Ferney deux ans plus tard et avait repris son métier de mécanicien dans le garage de son père, que Georges avait repris durant son absence. Georges, l’aîné, menait fermement la barque tandis que René, son cadet, l’épaulait en toute discrétion.

René était un Ferneysien actif et apprécié. Il avait été pompier bénévole et avait participé à la création de la Pétanque ferneysienne, qu’il avait un temps présidée. Aux côtés de nombreux Ferneysiens, il était aussi un infatigable chasseur, courant les bois jusqu’à ses 90 ans !

Geneviève, son épouse, était décédée en 2007 et, depuis 2023, René vivait à l’EHPAD du Clos Chevalier, où il est mort le 14 octobre. Ses funérailles auront lieu ce vendredi 21 octobre à 14h30 en l’église de Ferney.

Nos pensées vont à Martine et Jean Alliod, ainsi qu’à toute la famille Pinget.

Déjà, les témoignages affluent : « Cette famille nous est proche, nous les anciens Ferneysiens » (Gilbert Heffner). « Une belle personne vient de nous quitter » (Marie-Claire Caillet). « Que de souvenirs » (Christiane Vibert). « LE garagiste ferneysien. Mes parents lui achetaient toutes leurs voitures » (Ray Cheminal). « Encore une image typique de Ferney qui s’en va » (Gini Savoie). « Paix à son âme après une vie de travail bien remplie » (Michèle Knecht).

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